Bon... Après plus d'un an, voici mon deuxième scénario... J'espère qu'il vous plaira également 
L'épisode a lieu lors du livre III, Tome 2.
Revendication
ACTE I
Dans un couloir de Kaamelott, sont présents Arthur et Léodagan
- Arthur
- Ah, beau-père, vous tombez bien... Vous ne sauriez pas où est Lancelot par hasard ?
- Léodagan
- Bah, je l'ai croisé tout à l'heure mais là maintenant...
- Arthur
- Bon bah si vous le croisez de nouveau, vous pourrez lui dire de se magner le train ? Je l'attends pour aller en séance de doléances.
- Léodagan (moqueur)
- Ah bah vous allez pouvoir l'attendre un moment... Quand je l'ai vu il avait son barda sur le dos et était sur le point de partir.
- Arthur
- Mais c'est pas vrai ! Plus ça va moins il est au château celui-là ! Bon et vous, vous ne pouvez pas m'accompagner ?
- Léodagan
- Non.
- Arthur (faussement courtois)
- Ah, d'accord... Et vous pourriez développer un peu je vous prie ?
- Léodagan (blasé)
- Et bien c'est pas que ça m'enchante mais j'ai promis à ma femme qu'on irait visiter ses parents aujourd'hui.
- Arthur
- Oh... On s'en fout ça, non ?
- Léodagan
- Vous connaissez ma femme... En plus ça fait déjà dix ans que je repousse, alors...
- Arthur (dégoûté)
- Super... En gros, je devoir me farcir la séance tout seul quoi !
- Léodagan (moqueur)
- Et encore ça ce n'est rien. Le mieux ça sera quand vous verrez qui vous allez recevoir...
- Arthur
- Pourquoi ? C'est qui ce matin ?
- Léodagan
- Les pégus, je les ai vus devant la porte tout à l'heure.
- Arthur
- Les pégus ? Quels pégus ?
- Léodagan
- Et bah, comme d'habitude là... Les deux qui n'arrêtent pas de se mettre sur la tronche...
- Arthur
- Guethenoc et Roparzh ?
- Léodagan
- Peut-être oui...
- Arthur (s'énervant)
- Comment ça "peut-être", c'est eux ou c'est pas eux ?
- Léodagan (s'énervant également)
- Mais est-ce que je sais moi ? Déjà que je ne retiens pas le nom de tous les clampins de la Table Ronde, c'est pas pour apprendre celui des péquenots du coin...
Acte II
En séance de doléances, sont présents Arthur, Guethenoc et Roparzh
- Roparzh (criant et poitant Arthur du doigt)
- Ca peut pu durer là Sire, ça devient irrascible !
- Arthur
- Oh, pas encore... Mais à mon avis je ne vais pas tarder...
- Roparzh
- De quoi ?
- Guethenoc (criant également)
- Non, non c'qu'on veut dire c'est qu'c'est inadmissible !
- Roparzh
- C'est ça !
- Arthur ( dépité)
- Mais qu'est ce qui ne va pas encore ? C'est tous les 3 jours que vous venez me casser les sabots maintenant !
- Guethenoc
- Oh Attention hein ! Vous avez intérêt à nous écouter, car on vient faire une re-ven-di-ca-tion !
- Arthur
- Mais je ne fais que ça de vous écouter... Je passe la moitié de mon temps en séance de doléances en ce moment !
- Roparzh
- Oh bah oui eh ! Vous écoutez mais vous faites jamais rien, comme la dernière fois !
- Arthur
- La dernière fois ? Vous voulez vraiment que je vous rappelle pourquoi vous êtes venu la dernière fois ?
- Guethenoc
- Et ben quoi ? C'est important la disposition des champs de blettes !
- Roparzh
- Selon comment on les plante ça pousse pas pareil !
- Arthur (à bout de nerfs)
- Ah non... Ca va maintenant, j'en ai ras la soupière de vous deux, alors vous allez me débarrasser le plancher, et au trot !
- Guethenoc (baissant d'un ton)
- Non non... Mais là Sire c'est encore plus important !
- Roparzh
- C'est capital !
- Arthur
- Bon et bien quoi ?
- Roparzh
- C'est rapport à vot' loi là...
- Arthur
- Quelle loi ?
- Roparzh
- Ben la loi qui interdit les esclaves, tiens !
- Arthur (narquois)
- Tiens donc... Et je peux savoir pourquoi elle vous embête cette loi ?
- Guethenoc
- Vous voulez rire, depuis que vous avez mis ça en place, on a plus personne pour tirer les charrues !
- Roparzh
- Il se sont tous barrés !
- Guethenoc
- Du coup on est obligé d'importer les esclaves depuis la Gaule
- Roparzh
- Il faut payer le transport... la nourriture... le passeur...
- Guethenoc
- Et même une fois arrivés, ils exigent qu'on les loge !
- Roparzh
- Et qu'on leur donne à bouffer !
- Guethenoc
- Et en plus maintenant ils viennent nous demander de les payer... Ah non là c'est plus possible !
- Roparzh
- On s'en sort plus !
- Guethenoc
- C'est simple, bientôt ça nous reviendra moins cher d'acheter des chevaux de trait !
Guethenoc et Roparzh se regardent et pouffent ensemble, tandis qu'Arthur les regarde, sans un mot, avec des yeux ronds
- Guethenoc
- Voilà... Donc nous on veut une nouvelle loi !
- Roparzh
- Pour les calmer un peu !
- Guethenoc
- Et comme ça, avec la nouvelle loi, les esclaves qui réclament...
- Roparzh
- Au cachot !
Guethenoc et Roparzh pouffent ensemble de plus belle
ACTE III
Au cachot, sont présents Guethenoc et Roparzh, tous deux attachés à un mur
- Guethenoc
- Pourquoi ils nous ont attaché là dis ?
- Roparzh
- Je crois bien qu'ils ont pas compris pourquoi qu'on était venu !
- Guethenoc
- Sire, Sire ! Y a une erreur !
- Roparzh
- C'est pas nous qui sommes les esclaves, hein !
- Guethenoc
- En plus, nous, on est pas venu réclamer...
- Roparzh
On est venu revendiquer !