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Joyeux anniversaire !
Introduction
Le texte qui suit n'est pas un scénario de Kaamelott usuel. L'histoire ne se déroule pas dans la Bretagne d'autrefois et on n'y trouvera aucun de nos personnages préférés. C'est une toute autre histoire.
C'est en fait une sorte d'exercice de style. L'idée m'est venue il y a quelque temps en lisant le sujet Les répliques cultes de Kaamelott replacées au quotidien. Dans ce sujet, les intervenants nous racontent comment ils ont réussi à placer une réplique de Kaamelott dans la conversation. Je me suis demandé : est-il possible de construire un dialogue avec des répliques de Kaamelott ? Finalement j'ai été plus ambitieux : je vous propose une mini-pièce de théâtre dont les dialogues sont des répliques cultes de Kaamelott.
J'ai donc commencé par imaginer une petite histoire typique : des truands poursuivis par la police se réfugient dans une maison bourgeoise où l'on fête un anniversaire (d'où le titre !). Après avoir écrit le plan de l'histoire, j'ai parcouru les épisodes de Kaamelott, un par un (j'ai utilisé les livres), et j'ai placé dans le texte de la mini-pièce les répliques qui me semblaient opportunes.
Assez vite je me suis rendu compte que ça n'allait pas : peu de cohérence, des dialogues qui ne s'enchaînent pas très bien, une histoire sans intérêt (y a-t-il d'ailleurs une histoire ?), et trop de répliques : avant même d'avoir atteint la moitié du Livre I j'avais déjà presque rempli ma mini-pièce. Bon, c'était un essai, un brouillon, et à présent je saurai ce qu'il faut faire et ne pas faire. J'ai donc décidé de tout recommencer en produisant une histoire un peu plus élaborée et en me limitant aux répliques historiques. Sauf que je n'ai pas trouvé d'histoire plus élaborée, et puis les seules répliques historiques s'insèrent mal dans un texte - il est plus facile d'insérer un « Lequel ? » (I. Enluminures, I. L'expurgation de Merlin) qu'un « J'ai pas bien entendu si elle marchait tordu ou si elle boitait » (I. Merlin et les loups). Surtout, en relisant mon brouillon, je trouvais ça drôle. Sur moi, ça fonctionnait. Du coup j'ai continué, et tant pis si la mini-pièce est mauvaise et si, en fin de compte, elle n'utilise que les répliques du Livre I.
Ce qui fonctionne, je trouve, c'est le mélange des répliques, et même leur détournement. C'est ça qui me fait rire. Par exemple un de mes personnages dit « Je suis un misérable ! » pour une raison complètement opposée à celle de Bohort lorsqu'il croit avoir blessé Arthur (III. Arthur sensei).
Alexandre Astier a dit qu'il fallait savoir péter plus haut que son cul. Suivant son conseil, j'annonce donc que je suis très fier de ce travail (ça a été du boulot !) donc j'espère que vous ne le descendrez pas en flèche sous prétexte que ce n'est pas un scénario de Kaamelott ou parce que la mini-pièce, en tant que telle, est très mauvaise (c'est vrai, mais ce n'est pas son intérêt - et puis je suis fan de Kaamelott, pas scénariste professionnel). J'ignore totalement comment vous allez l'accueillir. Mais si ça vous a plu et que vous souhaitez essayer à votre tour, je vous donne un bon conseil : prévoyez une grande scène de bouffe - les répliques de Kaamelott sont faites pour des scènes de bouffe !
Synopsis
Trois cambrioleurs minables, poursuivis par la police, se réfugient dans la maison bourgeoise d'un ancien légionnaire qui fête son anniversaire en famille.
Personnages
Avertissement : j'ai défini cette liste avant d'écrire le plan de l'histoire, de sorte qu'il y a une certaine différence entre les personnages comme je les imaginais au début, et les personnages comme ils sont dans le texte. Je propose néanmoins cette liste parce que... ben parce qu'il me semble qu'elle est quand même utile pour suivre le texte.
Les cambrioleurs :
- Dédé : chef de la bande, autoritaire, se prend pour quelqu'un. Genre Lino Ventura.
- Jojo : un de ses deux hommes, naïf, imbécile, presque honnête. Genre Bourvil.
- Bébert : l'autre, mal embouché, susceptible, massif. Genre Jean-Pierre Castaldi.
La police :
- Commissaire Adolphe Berthier : sûr de lui, se croit le meilleur. Genre Bernard Blier.
- Inspecteur Christian Dupont : naïf, distrait, tête de turc de Berthier. Genre Jean Lefebvre dans Le gendarme de Saint-Tropez.
La famille Janvier :
- Capitaine en retraite Henri Janvier : ancien légionnaire, riche propriétaire terrien, autoritaire, intimidant, amateur de bon vin. Genre Jean Gabin dans Le tatoué. Son anniversaire tombe le jour du cambriolage.
- Irène : sa femme, étourdie, mondaine, vieux jeu. Genre Jacqueline Maillan dans Pouic Pouic.
- Karl : son secrétaire, sournois, faux, hypocrite. Henri le préfère à ses propres enfants. Karl compte d'ailleurs devenir l'héritier du vieil homme et tous les moyens sont bons... Genre Gérard Jugnot dans Papy fait de la résistance.
- Laurent : son fils aîné, commercial moderne établi en Bretagne qui préfère l'argent aux sentiments. Ne vient voir son père que pour son anniversaire. Il devrait venir ce soir... Genre Christian Clavier.
- Mickaël : plus jeune fils du capitaine, étudiant anarchiste, antimilitariste, imbécile et irresponsable.
- Nicole : fille du capitaine, plus jeune des trois enfants, vit encore chez ses parents, infantile. Ses parents l'ont fiancée à un type qu'elle n'aime pas, aussi elle rêve d'en trouver un autre. Genre : Nicole, la fille de Cruchot.
- Olwenn : femme de Laurent, bretonne, jeune, belle, moderne, frivole.
- Patrick Quesnoy-Roberval : fiancé de Nicole, snob, gros lecteur, gros mangeur.
- Sidonie : la bonne, impertinente, sans-gêne. Genre la bonne dans Oscar.
Remarque : dans cette famille bourgeoise, on se vouvoie.
Décor
La première scène se déroule dans la salle des coffres de la Banque du Commerce ; toutes les autres scènes se déroulent dans le salon des Janvier.
La salle des coffres :
La scène est sombre. Il y a un coffre tout à droite. Au fond, le mur est un mur en carton pâte. Les acteurs interprétant les truands devront faire un trou dans le carton pâte pour simuler le creusement d'un tunnel.
Le salon des Janvier :
Une seule pièce fait à la fois office de salon (à gauche), avec fauteuils et tables basses, et de salle à manger (à droite), avec une grande table entourée de chaises. La porte de gauche mène à un vestibule situé dans les coulisses. La porte du fond, au milieu, mène aux cuisines (là encore dans les coulisses). Enfin, il y a une petite porte à droite : elle mène au cellier, à l'étage du dessous (le cellier est au rez-de-chaussée, le salon au premier). Le cellier est la pièce où l'on stocke la nourriture et même les bonnes bouteilles du capitaine (il faut croire qu'il n'y a pas de cave).
Présentation
J'ai décidé de rédiger chaque scène dans un message et de tout proposer d'un seul coup. Pour deux raisons :
- Tout mettre dans un seul message, c'était trop long (n'y a-t-il pas, d'ailleurs, de limite à la taille de nos messages ?).
- Envoyer les scènes au fur et à mesure, par exemple une scène par jour ou plus, risquait de les séparer par des réactions, ce qui rendrait la lecture de l'ensemble de la mini-pièce plus difficile.
C'est pour ça que j'ai « réservé » les messages avant de les remplir : ça va me demander un gros boulot de mettre les balises pour « enluminer » mon texte, je le ferai au fur et à mesure. (Edit après la mise en page de la scène 1 : bon, je vais faire ça au fur et à mesure dans la semaine qui vient, c'est vraiment du boulot !)
Je n'ai pas réussi à construire un texte avec uniquement des répliques de Kaamelott. Je ne suis pas sûr que ce soit possible : j'avais besoin d'inventer des répliques de liaison notamment. Les répliques qui sont soulignées ont été honteusement pompées dans le texte original de la série, à la lettre et à la virgule près. Il peut d'ailleurs être amusant d'essayer de deviner de quel épisode elles proviennent. Normalement, il s'agit d'épisodes du Livre I uniquement, mais j'ai complété avec quelques répliques mémorables des autres livres.
J'espère que ça vous amusera autant que ça m'a amusé de faire ça !
LA SALLE DES COFFRES, 18 HEURES
Les trois truands sont derrière le décor en carton pâte, on les entend mais on ne les voit pas.
Les truands font un trou dans le décor. Dédé passe le premier. Au début, ils ne pensent pas à regarder du côté du coffre et, donc, ne le voient pas.
Bébert essaie de crocheter la serrure mais n'y arrive pas. Dédé vient l'aider, en vain.
Dédé sort de son sac un petit pavé de plastic.
Dédé pose le plastic sur la porte du coffre et allume un détonateur.
Ils attendent l'explosion.
Explosion. Le coffre est ouvert, on aperçoit les lingots.
Les trois truands remplissent un sac.
On entend une alarme.
L'alarme cesse.
L'alarme reprend. On entend des cris, genre « ils sont en bas ».
Les bruits de pas approchent.
Les trois truands disparaissent en coulisse.
SALON DES JANVIER, 19 HEURES
Karl verse une étrange mixture dans une seringue, puis pique celle-ci dans le bouchon d'une bouteille de vin pas encore ouverte, qu'il laisse sur la table.
Karl se tourne vers le public.
Un comparse dans le public demande : vous êtes sûr que ça marchera ?
Un autre comparse hurle que c'est honteux et essaie d'entraîner le public.
SALON DES JANVIER
Le capitaine rentre à l'improviste dans son salon.
Karl prend la bouteille « piégée ».
Henri sort par la porte du fond. Karl attend qu'il ait quitté la pièce pour lui tirer la langue. Puis Henri revient, tenant une bouteille.
Henri débouche la bouteille et boit un verre.
Karl part du côté du vestibule, Henri va en cuisine.
SALON DES JANVIER
Au début de la scène, les truands sont dehors, c'est-à-dire en coulisses : on les entend mais on ne les voit pas. Ils rentreront par la fenêtre, c'est-à-dire par la droite de la scène.
Dédé surgit par la fenêtre, c'est-à-dire par la droite de la scène, puis Jojo et enfin Bébert.
Henri entre dans le salon et aperçoit les truands.
Dédé fait un signe à Bébert, qui sourit.
Tout le monde quitte la pièce.
SALON DES JANVIER
Henri et les trois "domestiques" reviennent au salon. Dédé est déguisé en serveur, Bébert en chauffeur et Jojo en jardinier. Le costume du chauffeur est trop court pour la carrure de Bébert, et le costume de jardinier est assez ridicule (salopette...).
Juste au moment où Bébert quitte le salon en emportant le sac rempli de lingot, le commissaire Berthier entre sans frapper.
L'inspecteur Dupont, mal fagotté, entre à son tour.
Le commissaire explique la situation.
Pendant ce temps, Bébert est de retour au salon.
L'inspecteur retourne au vestibule pour commencer sa fouille de la maison. Les autres attendent.
L'inspecteur revient, accompagné de Karl.
L'inspecteur va voir et revient bredouille.
Dédé pousse un soupir de soulagement pas très discret.
Le commissaire et son adjoint quittent le salon. Peu après, les trois truands partent en cuisine et Karl retourne à son travail. Henri est donc seul et s'installe de nouveau sur un fauteuil.
SALON DES JANVIER
Irène entre.
Sidonie entre à son tour.
Les trois truands sortent de la cuisine discrètement mais Irène les remarque.
Sidonie éclate de rire.
Irène et Sidonie partent en cuisine.
Les trois truands quittent la pièce.
SALON DES JANVIER
On sonne, Henri ouvre : c'est sa fille Nicole. Irène quitte la cuisine et les rejoint. Sidonie les rejoindra en cours de dialogue.
Les trois truands retournent dans le salon.
On sonne.
SALON DES JANVIER
Sidonie va voir qui a sonné.
Sidonie part en cuisine puis revient avec les boissons demandées.
L'inspecteur part fouiller la cuisine, puis revient. Il ira ensuite vers le vestibule pour fouiller le reste de la maison. Notez : il oubliera de fouiller le cellier.
L'inspecteur revient de sa fouille dans la maison.
Le commissaire et l'inspecteur sortent.
Sidonie part vers le vestibule.
Prévoir un petit entr'acte avant la scène 9. Ça permettra ainsi de matérialiser le temps qui s'est écoulé depuis la scène précédente.
SALON DES JANVIER, 20 HEURES 30
Sidonie installe des verres sur la petite table ronde du salon, tandis que la grande table de la salle à manger est déjà prête. Des bouteilles d'apéritif sont sorties. On attend Laurent et Olwenn.
On entend la porte d'entrée s'ouvrir.
Laurent et Olwenn entrent.
Dédé, faisant office de serveur, sert l'apéritif. Bébert et Jojo sont présents dans un coin de la pièce, et Karl est revenu et s'est assis avec les autres.
On sonne. Sidonie va voir. Elle revient avec Patrick. Celui-ci porte une petite pile de livres sous le bras.
Patrick s'approche pour lui montrer.
Patrick, boudeur, décide de rejoindre Henri et Irène autour de la petite table du salon.
Tout le monde rejoint la grande table de la salle à manger. Dédé est avec eux pour les surveiller, tandis que Bébert et Jojo vont se faire un frichti en cuisine. Sidonie a posé sur la table des plats de crudités. Irène commence une prière, rejointe par son mari et Patrick.
Après les crudités, Sidonie apporte le plat principal. Il faut le couper.
Puis Sidonie sert les tranches que Laurent vient de couper.
Karl va en cuisine chercher le persil puis revient. Avant de poser le persil sur la table, il en profite pour, de façon subrogative, verser le contenu d'une mystérieuse fiole.
Pas de chance : avant qu'il n'y soit parvenu, Patrick l'a bousculé, le contenu de la fiole s'est répandu par terre.
Tout le monde commence à manger.
Sidonie apporte les légumes.
Henri sert le vin. C'est du bon vin d'Aquitaine qu'il est allé chercher à la scène 3. Tout le monde apprécie.
Olwenn apporte le gâteau, qui est dans son carton. Patrick se précipite pour voir ça.
Olwenn apporte un casse-noix.
Tout le monde mange, Patrick boit beaucoup, mais Nicole semble ailleurs. Par ailleurs Karl s'est éclipsé discrètement dans la cuisine.
On remarque que Karl n'est pas là.
Karl sort de la cuisine avec une fiole qu'il essaie vainement d'ouvrir puis qu'il cache rapidement dans une poche.
Le repas se termine. Henri et Laurent ont fini et retournent au salon tandis que les autres terminent leur tarte. Patrick quitte la pièce (il va aux toilettes), manifestement éméché.
Patrick revient, complètement saoûl.
Henri, furieux, se précipite sur Patrick. On les sépare mais Patrick a envie d'en découdre...
Henri frappe du poing Patrick, qui s'écroule.
Puis Patrick se retire. Nicole et Jojo se sont éclipsés par le vestibule, discrètement, durant le dialogue précédent. On entend quelqu'un rentrer.
C'est Mickaël, le deuxième fils Janvier.
Irène l'aide à s'asseoir sur un fauteuil.
Laurent l'aide à son tour.
Patrick revient, il semble avoir dessaoûlé. Il a une blessure au front.
Patrick vomit devant tout le monde. Il regarde le résultat.
Nicole et Jojo reviennent du jardin, se tenant dans les bras l'un de l'autre, sous les yeux héberlués de Patrick.
Nicole se met à pleurer.
Le nouveau couple s'assoit.
Patrick se met en colère et devient menaçant.
De rage, Patrick balance son verre contre le mur.
Dédé avait de plus en plus de mal à se contenir. Cette fois il explose, balançant la table de la salle à manger par terre dans un grand fracas, avec tout son contenu : nourriture, couverts, serviettes...
Dédé est rejoint par Bébert et Jojo, ils tiennent en joue toute l'assemblée. Dédé décide de tout raconter.
Sidonie s'apprête à retourner en cuisine.
Bébert est vexé, Dédé n'approuve pas...
Plus personne ne fait le moindre bruit.
Pas de réaction.
On sonne.
Sidonie va voir qui a sonné.
Sidonie revient au salon avec l'inspecteur Dupont.
Le commissaire entre à son tour, sans sonner.
Mickaël continue à rire sous cape.
L'inspecteur part vers le cellier.
Au bout d'un certain temps, l'inspecteur revient du cellier.
Dédé, Bébert puis Jojo sortent leur arme de leur poche, en même temps que le commissaire qui les tient en joue.
Jojo baisse son arme, mais pas Bébert ni Dédé. Dédé la braque sur Henri.
Dédé, mort de trac, finit par tirer, mais tire dans le plafond. La balle ricoche et Karl se la prend dans le cou. Il s'écroule. Finalement les trois truands lèvent les mains et se rendent. L'inspecteur les menotte.
L'inspecteur descend avec ses trois prisonniers. Soudain, on entend Karl gémir.
]Karl hurle atrocement.
Il meurt dans un dernier râle spectaculaire et bruyant.
Le commissaire a donc arrêté les trois truands. Pendant que l'inspecteur est descendu les boucler dans le panier à salade, il savoure son triomphe en faisant un geste de victoire, bras tendus, mais fracasse un bibelot.
Laurent et Mickaël sont en train d'envelopper le corps de Karl.
L'inspecteur revient. Il a bouclé les truands.
Pendant que l'inspecteur boit son cidre, le commissaire boit avec plaisir une bonne rasade de vin empoisonné et s'effondre brutalement. Rideau.
C'est NUL ! ZÉRO !
Alexandre Astier a dit qu'il fallait savoir péter plus haut que son cul. Suivant son conseil, j'annonce donc que je suis très fier de ce travail (ça a été du boulot !) donc j'espère que vous ne le descendrez pas en flèche sous prétexte que ce n'est pas un scénario de Kaamelott ou parce que la mini-pièce, en tant que telle, est très mauvaise (c'est vrai, mais ce n'est pas son intérêt - et puis je suis fan de Kaamelott, pas scénariste professionnel). J'ignore totalement comment vous allez l'accueillir.
Ah, au temps pour moi.
Premièrement, c'est une super bonne idée. On se répond souvent juste en répliques sur le forum, et on s'est souvent dit que ça serait possible de tenir une conversation rien qu'avec des répliques de K... Challenge accepted pour toi, on dirait ! Et puis ça demandeuh du courage, poookééémoooon et de la persévérance de faire ça, respect.
Petit b : ça rend très bien, j'ai hâte de voir la suite. ^^ C'est en effet très drôle de remarquer que certaines répliques sont utilisées sur un tout autre ton et / ou avec un tout autre sens que dans Kaamelott.
Pour finir, un petit bémol : c'est assez difficile, je trouve, de rentrer complètement dans l'histoire quand on est fan de K. Si on regardait la pièce, ça roulerait parfaitement. Le souci, c'est que — et là je repasse à la première du singulier pour créer un palier d'intensité éviter de parler au nom des autres sans connaître leur avis — connaissant par cœur les répliques utilisées, j'ai énormément de mal à ne pas les entendre prononcées sur le ton d'origine et avec les voix des persos de K. ^^"
"On arpente un sol argileux, plutôt humide..." → hop, j'entends Gauvain.
"Il y a toujours au moins deux solutions à un problème." → hop, j'entends Élias.
"Je sens que de grandes choses vont se jouer autour de cette table." → hop, j'entends la Dame du Lac.
On peut arrêter avec les "hop" ?
J'ai pris trois exemples complètement au hasard, mais c'est le cas avec presque toutes ! ^^" Presque toutes sauf moi !
Du coup, je suis obligé de relire la réplique en me forçant à penser au personnage de ta pièce.
Mais bon, ça, tu n'y peux rien, c'est l'exercice et le fait que je sois un gros barjot dopé à K qui font ça. ^^
Oh, une dernière remarque, qui peut être un reproche ou non, selon ce que tu voulais au départ : tu as donné des exemples d'acteurs pour illustrer le physique et le caractère de certains de tes personnages. Du coup, je visualise les personnages joués par ces acteurs... Quand Bébert parle, je vois Castaldi, Janvier est Gabin (mais pas "Jambier", hein ! C'est un autre, lui. ), etc. ^^
Donc c'est dommage si ce n'était pas ton but, et... Tant mieux si c'est ce que tu voulais. ^^
Conclusion : la réplique utilisée au début de ce post ne reflète pas du tout mon avis.
Très intéressantes, tes remarques ! Quand je lis les répliques, pour moi ça marche. Et je crois que c'est grâce aux indications sur les personnages. Quand je lis « Il y a toujours au moins deux solutions à un problème », je sais que c'est la réplique d'Élias, mais je n'entends pas Élias : grâce aux indications sur les personnages, ce que j'entends, c'est Blier en train de citer une réplique d'Élias, et c'est ça que je trouve drôle.
J'imagine que ça ne marchera pas de la même façon pour tout le monde en fonction de la façon dont on mémorise les épisodes et du nombre de fois où on les a vus...
Je me rends compte que les scènes qui précèdent la 9 ne sont pas très drôles. Soyez patients, c'est la scène 9 qui m'a convaincu de poursuivre l'expérience, il s'y passe des choses... (Et puis le pourcentage de répliques purement kaamelottiennes y est plus élevé.)
Un boulot incroyable et souvent très drôle (l'arrivée des répliques d'Attila ). Ça parait long, mais ça se lit très vite.
En revanche, j'ai le même problème que quand j'ai découvert HeroCorp : j'ai du mal à me "déshabiller" de Kaamelott et je me retrouve dans des situations complexes ou Séli s'appelle Henri... Bref, je pense qu'un public moins "averti" goûterait sans doute mieux la qualité de ton travail. Mais ça tient peut être aussi au fait que tu utilises énormément de personnages différents et que lire ta préface une fois ne permet pas d'appréhender toutes les caractéristiques de manière durable. A plusieurs reprises j'ai dû retourner au message zéro pour me remémorer qui est qui.
Ceci étant dit j'adore comment tu avances tes pions pour arriver aux répliques que tu veux placer tout en restant très cohérent.
Sacré challenge que tu t'es lancé là
Je viens de lire la scène 1, celle du coffre et franchement ça rend bien.
Il faut bien intégrer qui est qui, mais une fois qu'on a bien repétré, Lino, Dédé et JP, et ben c'est plus filiforme ^^
Non j'ai beaucoup aimé, c'est une vraie prouesse en tout cas parce que ta première scène elle est tout de même construite à 90% de répliques issues de Kaamelott.
J'avais eu une idée un peu similaire à la tienne en beaucoup moins ambitieux, qui était d'écrire un scénario de Kaamelott avec un maximum de réplique issues des films d'Audiar. J'ai laissé tombé et ce n'était pas aussi compliqué car je ne ne prévoyais que d'utiliser les répliques cultes du genre "J'parle pas aux cons, ça les instruit. " ou "Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche ".
Mais là, non franchement je trouve que c'est vraiment la classe. Et puis les référence que tu as prise pour "jouer" tes personnages j'aime trop et ça aide vraiment à mettre le ton la gestuelle et tout et tout.
La suite au prochain post
Très intéressantes, tes remarques ! Quand je lis les répliques, pour moi ça marche. Et je crois que c'est grâce aux indications sur les personnages. Quand je lis « Il y a toujours au moins deux solutions à un problème », je sais que c'est la réplique d'Élias, mais je n'entends pas Élias : grâce aux indications sur les personnages, ce que j'entends, c'est Blier en train de citer une réplique d'Élias, et c'est ça que je trouve drôle.
Donc tu souhaitais bien qu'on voie les acteurs cités en lisant tes personnages. Tant mieux.
Et oui, c'est clair que la lecture est différente selon qui le lit : un Kaamelott-addict tel que Tatie ou moi entendra les personnages de K parler, tandis que pour un lecteur ne connaissant pas ou peu K, ça passerait très bien.
Et j'ai eu le même "problème" que Tatie : j'ai dû remonter plusieurs fois voir qui était qui. ^^ Mais ça, c'est commun à toutes les pièces que l'on lit, elles comportent souvent beaucoup de persos et il faut un certain temps pour tous les assimiler.
Et j'ai aussi beaucoup ri pour les répliques d'Attila dans la scène 1. x)
Bon, maintenant il faut que je lise le reste, j'avais pas vu que 6 scènes étaient arrivées entre temps...
[...]
Okay, j'ai tout lu, la 9 est magique ! Ça n'a aucun sens mais c'est très drôle.
Attention, la scène 9 n'est pas finie, elle est interminable. Je la complète au fur et à mesure...
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Edit : ah y est, fini !
Ah merde ! ^^ Bon bah j'arrête de lire, préviens quand elle est finie stp !
J'ai juste remarqué un petit bug d'enluminage en zyeutant rapidement (sans lire, du coup) :
Ça part en cacahuète à un moment :
Irène[/perso]Ça faisait longtemps qu'il y en avait pas eu.
[didascalie]Patrick[/perso]Il vient d'où ?
[didascalie]Henri[/perso]Ben je le fais venir d'Aquitaine par bateau dans des containers spéciaux pour pas qu'il sèche.
Et du coup, peut-être ailleurs... Je sais pas j'écoutais pas j'ai pas lu !
Oui, j'ai corrigé ! Je lis d'abord la prévisualisation, mais comme je viens de me coltiner tout l'enluminage, j'ai tendance à la regarder en diagonale et il y a des erreurs qui m'échappent, mais là je viens de tout relire, c'est bon je pense.
Bon je viens de me refaire la scène 1 en ayant bien en tête la voix, le physique de chacun des protagonistes et franchement c'est juste super. Lors de ma première lecture j'avais cafouillé un peu et me mélangeais entre Dédé et Bébert ce qui faisait que je revenais constamment en arrière.
Maintenant que je les ai bien dans le crâne ça colle vraiment au poil de cul.
La scène 2 j'ai bien aimé le côté interactif et surtout la phrase de conclusion qui sur un autre ton change complètement de la réplique d'origine
La scène 3 : La famille Janvier, c'est en hommage au "JANVIEEER" de La traversée de Paris ?
Avec les personnage bien en tête c'est juste formidable, les réplique avec la voix de Gabin j'aime trop.
En fait, c'est "Jambier", dans La Traversée de Paris. ^^ (J'avais dû aller chercher sur Internet hein, j'ai jamais réussi à entendre correctement s'il disait Janvier ou Jambier. )
Janvier est Gabin (mais pas "Jambier", hein ! C'est un autre, lui.
)
J'ai toujours entendu "Janvier" ^^, mais en effet c'est pas Gabin, c'est De Funes si mes souvenirs sont bons.
Bin oui, puisque c'est Gabin* qui gueule.
*Le hasard a fait que j'ai coquillé et écrit "Gavin"... Merde alors, Janvier, Gavin, on va pas s'en sortir !